Parole aux chefs !
Grande nouveauté de la 6e édition, l’espace Street Food Stories a recueilli la parole d’une quinzaine de chefs interviewés par le chroniqueur de l’émission Très Très Bon : Jordan Moilim !
Les festivaliers ont ainsi pu écouter les témoignages précieux de chefs émergeant.es, étoilés ou artisans de la Street Food. Une parole de chefs rare, franche et sans chichi sur leur quotidien en cuisine. Nous y avons ainsi découvert le parcours de Vivien Durand, l’engagement passionné de Taloka pour le sourcing des produits de sa carte, ou encore le rôle des réseaux sociaux dans l’émergence de la nouvelle génération de chefs selon Thierry Marx.
Des interviews passionnées et passionnantes à écouter et (re)voir ici !
Vous n’étiez pas présents au Lyon Street Food Festival ? Vous avez raté une interview ? Retrouvez toutes les interviews réalisées en version intégrale !
Un espace soutenu par RAS Intérim
Nous remercions notre mécène RAS Intérim pour son soutien et son implication dans la naissance de cet espace inédit. Nous restons engagés pour continuer à donner le goût de la cuisine et susciter des vocations aux visiteurs du Lyon Street Food Festival et au-delà !
« Ce qui nous a plu dans les Street Food Stories : des interviews au format ludique, court et dynamique permettant de découvrir le métier sous son vrai jour et de donner envie. La diversité des chef.fes interviewé.es illustre la variété des parcours, et rend les carrières possibles, riches en plaisir et en émotion ! »
Xabi Ibarboure
Coup de projecteur sur la maison familiale « Les Frères Ibarboure – table et hostellerie »
Découvrez une passion qui se partage en famille et qui perdure au fil des générations. Xabi Ibarboure vous parlera de transmission de valeurs, de traditions, de recettes mais aussi d’exigence au sein de sa maison.
Depuis son plus jeune âge, chaque produit local est choisi minutieusement pour transmettre l’amour du terroir. Il nomme cela « Le bon sens paysan ».
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« Pour susciter des vocations pour les jeunes générations, il faut réenchanter ce métier, réenchanter les métiers de la salle pour faire vivre une expérience unique, raconter une histoire familiale, des traditions. Il est crucial de mettre en avant ces métiers pour nous accompagner ».
Redouane Allahoum
CHËF – berliner kebap est un restaurant domicilié dans les pentes de la Croix Rousse.Vous y trouverez des kebabs uniques cassant les codes et sacrés meilleurs de France !
Découvrez l’histoire de Redouane Allahoum, sa passion partagée en famille, son attachement aux traditions culinaires, sa viande 100% fait-maison, secret de réussite. Ce chef vous livrera ses clés de succès et ses conseils sur la gestion de son équipe pour valoriser le travail de chacun. Selon lui, l’essentiel est de faire les choses avec sincérité, générosité et surtout plaisir.
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« Quand on commence à 30 ans, sans argent, ce qui va faire la différence, c’est de compenser en temps, en énergie et en passion. »
Thierry Marx
Il fait partie des chefs français emblématiques dont le visage est connu de tous !
Retour sur l’histoire, la vision de la cuisine, le parcours atypique de Thierry Marx tout d’abord en tant que pâtissier chez les Compagnons du Devoir. Après un tour de France formateur, il grandit et comprit que la cuisine lui ouvrirait les portes « de la belle société » pour œuvrer pour le bien social. Il compare la cuisine à un théâtre avec une unité de lieu, de temps et d’action pour donner de la mémoire à de l’éphémère.
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» Un grand Monsieur Paul Bocuse m’avait expliqué qu’il fallait savoir faire, c’est rester à l’artisan, savoir faire faire c’est devenir un manager et faire savoir, communiquer. Il ne faut pas inverser les trois phrases. Ainsi, pour se développer il faut se comporter en chef avec une signature de cuisine et en chef d’entreprise, être visionnaire. »
Geoffrey Clavel
Lumière sur Pignouf, le bar vintage du 7ème arrondissement où se mélangent sandwichs revisités, cocktails et ambiance musicale survoltée.
Le chef haut en couleur Geoffrey Clavel nous livre l’origine de ce drôle de nom, la philosophie épicurienne de son établissement, l’importance du sourcing des produits, son amour pour la vraie cuisine et sa vision nouvelle de la restauration…
Sa devise : l’éclate, « se faire kiffer » et surtout ne pas se prendre au sérieux !
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« La restauration s’est réinventée, chacun a donné aux clients l’envie de revenir avec un juste prix, redonner le bon goût, le bon soin. Une façon de mettre toutes les générations autour de la table, et cela c’est exceptionnel ! »
Flora Mikula
Cheffe de cuisine récompensée par de nombreux guides, Flora Mikula a parcouru plusieurs pays pour promouvoir sa cuisine méditerranéenne tout en s’enrichissant de différentes cultures culinaires.
Elle nous partage l’origine de sa passion pour la cuisine, née lors de son enfance bercée par le métissage et la multiculturalité. Elle insiste sur sa volonté de parité et d’égalité homme-femme en cuisine notamment par la création d’un club de cheffes venues du monde entier « Les nanas de la foodsphère ». Pour elle, il est nécessaire de faire bouger les choses pour permettre aux femmes de s’imposer dans le milieu de la restauration.
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« On a envie d’être ensemble, de partager nos origines, nos émotions dans la cuisine. «
Jérémy Galvan
Lumière sur Jérémy Galvan, chef étoilé et artiste culinaire aux créations guidées par sa sensibilité, l’audace et ses émotions.
Il a su acquérir des bases culinaires solides et traditionnelles grâce aux chefs Bernard Lantelme et Joseph Viola, lui permettant de renforcer ce qu’il avait en lui et l’envie de le sortir.
Basé sur une cuisine innovante, créative et théâtrale, son restaurant propose une expérience sensorielle en mettant les clients dans une bulle hors du temps. Jérémy Galvan est investi dans la cause environnementale et l’éco-responsabilité avec un volonté de dénoncer le surplus des déchets : la cuisine se doit d’être engagée.
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Vivien Durand
Coup de projecteur sur Vivien Durand, un des plus grands chefs de Bordeaux et détenteur d’une étoile au Guide Michelin pour son restaurant Le Prince Noir. Passionné de cuisine depuis toujours, il a fait le pari d’ouvrir une nouvelle cantine : Gaúta, bistrot traditionnel et familial.
Il nous parle sur scène de sa vocation, de son chemin, son admiration pour le chef cuisinier Alain Chapel et son goût pour magnifier le produit.
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« La cuisine c’est un tout, il faut savoir manier du street, de l’étoilé Michelin, du traditionnel, il faut le vivre ! »
Gilles Reinhardt & Olivier Couvin
Nous ne présentons plus la Maison Bocuse et ces fameux deux cols tricolores : Gilles Reinhardt et Olivier Couvin.
Découvrez leur vision de la gastronomie, leur volonté de renouveler la Maison en s’inscrivant dans l’air du temps et en la rendant plus accessible. Ils nous livrent l’importance des jeunes générations et le fait de penser local. Ces deux figures emblématiques nous partagent un peu de leur Maison au Lyon Street Food Festival avec une réinterprétation de la quenelle lyonnaise cuisinée avec plus de délicatesse et de technicité.
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« Nous sommes une Maison avec une histoire extraordinaire, et on l’a fait avancer dans l’époque d’aujourd’hui. On souhaite fidéliser notre jeune équipage, faire attention à leur bien être car tout seul on n’existe pas. Ce n’est pas simplement des gens qui viennent travailler, on est une Maison de famille. »
Sébastien Bouillet
Il est une figure lyonnaise, un habitué du festival fidèle depuis la 1ère édition : c’est le chef pâtissier emblématique Sébastien Bouillet.
Fils de commerçants, il nous livre son histoire familiale, ses inspirations Japonaises, l’importance de se renouveler et sa vision osée de la pâtisserie avec notamment son gâteau goût chocolat blanc, huile d’olive.
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« La formation c’est l’essence même de notre métier, c’est là où tu apprends tes gammes, c’est là où tu apprends les valeurs, l’échange, le partage. J’ai eu la chance de travailler avec des Meilleurs Ouvriers de France dans des grandes maisons. »
Hugo Justinesy
Taloka c’est l’histoire d’un basque attaché à son terroir, c’est l’histoire d’une bande d’amis. Une adresse gourmande proposant une cuisine basque autour du Talo, galette de farine de maïs.
Hugo Justinesy souligne l’importance de mettre en valeur les produits du terroir pour les utiliser dans la cuisine du quotidien. Il nous alerte sur les « non-sens écologiques » et nous parle de ces produits ancestraux comme le Talo.
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« Notre génération prend conscience que ce que nous avons fait depuis des années il faut l’arrêter, il faut reprendre de nouvelles habitudes, retravailler avec des petites productions, arrêter tous les produits chimiques, des pesticides, arrêter d’aller chercher la matière première à des milliers de kilomètres. »
Adrien Zedda
On s’intéresse au talentueux chef Adrien Zedda et à Culina Hortus, restaurant raffiné élu meilleur restaurant végétarien du monde en 2020.
Il nous partage son expérience, le choix d’une carte 100 % végétarienne, son amour pour les légumes comme notamment le céleri. Il nous explique le lien entre écologie et cuisine et la signification du nom de son restaurant « jardin potager ».
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« On a une cuisine plus écoresponsable, on a adapté notre cuisine avec l’air du temps et l’écologie c’est primordial dans les cuisines d’aujourd’hui. On composte nos déchets, on essaye à notre échelle de montrer ce qui est possible de faire grâce à notre cuisine qui est déjà écologique et locale. »
Beatriz Gonzales
Figure féminine de cheffe à Paris et véritable inspiration pour les générations actuelles, Beatriz Gonzalez nous fait part de sa cuisine haute en couleur, moderne et créative. D’origine mexicaine, elle est venue étudier dans le célèbre Institut Paul Bocuse où elle est tombée amoureuse de la gastronomie française.
A la tête de deux établissements, elle s’est lancée pendant le confinement dans la street food mexicaine, en créant sa propre marque de tacos. Travaillant avec des produits locaux et de saison, elle souhaite faire voyager ses clients à travers la mixité des différentes cultures qui l’influence.
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« Ma cuisine, c’est tout ce qui m’a construite et ce que mon équipe m’apporte. »
Denny Imbroisi
C’est l’histoire de Denny Imbroisi, tout droit venu d’Italie qui a su, par son travail et sa détermination, se former dans le monde culinaire et accomplir ses ambitions.
Après sa participation à Top Chef en 2012, il a ouvert de nombreux restaurants sur Paris en imposant sa culture italienne tout en s’amusant et en sortant des cadres classiques. Son objectif est de proposer une cuisine traditionnelle avec des plats typiques tout en jouant avec les ingrédients, les saisons, les couleurs et les goûts.
Il nous parle de l’ouverture d’esprit des français au niveau culinaire et culturel ainsi que de sa façon d’apprendre et de transmettre, dans le partage et la liberté, ses savoir-faire aux jeunes qui ont envie de travailler.
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« L’esprit qu’on met dans une cuisine, ça c’est important, c’est ce qu’il faut transmettre beaucoup plus que le geste. »
Wilfried Romain
Focus sur Wilfried Romain, le cuisinier globe-trotteur. Plongez dans le parcours du jeune chef formé plusieurs années à l’international dans les plus prestigieux restaurants du monde.
Il nous fait part en toute sincérité de sa chance d’avoir participer à Top Chef 2022 et de la visibilité que cette émission lui a apportée. Wilfried Romain incarne la nouvelle génération de chefs avec des convictions et des valeurs nouvelles axées sur l’écologie et l’humain.
Découvrez son nouveau projet de lieu de vie parisien à l’image du Lyon Street Food Festival avec des produits d’ici et d’ailleurs dans le but de faire voyager avec quelque chose à la fois français et francilien.
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« Je veux un endroit qui rassemble les gens, où tu peux partager, où tu peux te faire plaisir. »